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  • Photo du rédacteurLe Club Des Lecteurs

Journée internationale de la fille


Bonjour mes Lecteurs ! Je vous parlais hier d’un livre, important, essentiel « Ici les femmes ne rêvent pas » de Rana Amahd aux éditions @editions_globe. L’histoire de cette femme partie d’Arabie Saoudite, seulement son courage et ses convictions entre les bras. Ce qui m’a frappé, peut être le plus insidieusement, c’est de me dire que pour cette femme faire du vélo dans la rue, cheveux au vent, relevait d’une forme de révolte intolérable, pendant que je lisais son récit, dénudée autant qu’un maillot de bain peut le permettre. Et on ne parle pas d’un récit d’une autre époque, vieux de trente ans. Non. Rana écoutait elle aussi Rihanna dans sa chambre, regardant ses clips et enviant son déhanché. C’est ma génération... Sur cette photo, il y a moi, et il y a ma fille. Ma petite fille. Qui fait du vélo sans se soucier d’avoir le droit, ou pas. Qui fera sans doute des études, pourra devenir scientifique, médecin, coiffeuse, mécanicienne si ça lui dit ! Elle pourra faire tout cela parce qu’elle est née au bon endroit. Dans un pays où certes, tout est loin d’être parfait et de nombreux combats sont encore à mener, mais un pays où elle est respectée, scolarisée, écoutée, entendue. La journée de la fille vous semble peut être futile, et pourtant, elle est bien loin de l’être. Parce que rien n’est jamais complètement acquis. Parce que certaines femmes n’ont pas la chance de pouvoir nous lire, ou de pouvoir écrire. Parce qu’il est important de penser à elles, à nous. De penser à ces petites filles pour qui je fais le vœu d’avoir un jour accès à l’école, pour ces autres pour qui je rêve qu’elles ne soient plus rejetés au profit d’un petit garçon qui plairait plus à la société. Pour celles qui se font harceler, agresser, pour une jupe jugée trop courte ou une attitude dites provocante. Pour ces femmes, et pour toutes ces petites filles à travers le monde. Parce qu’il est important d’y penser. Et de ne pas oublier.

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