Le malentendu, Irène Némirovsky

Peut-on apprendre à aimer sans s’aimer soi-même ?

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Entre Denise et Yves, quelques langoureux regards au goût de cette mer salée auront suffit à créer dans leur yeux cette idylle aussi sublime et fulgurante qu’illégitime.

Denise est mariée. Femme bourgeoise et de goût, elle représente toute l’ancienne situation d’un Yves qui n’a désormais de bourgeois que ses souvenirs.

L’été indien touche à sa fin, et les deux amants poursuivent leur liaison au cœur d’un Paris encore meurtri de la guerre.

À quelques rues d’écart, dangereusement, le fossé se creuse.

Leurs sentiments aussi.

Pourraient-ils nous paraître plus éloigné dans cette vie qui semble sans cesse prouver l’étendue de leurs différences ?

Un quotidien fait de rires, de sorties, et d’amusements pour Denise.

Bien loin des préoccupations financières et terre à terre d’un Yves employé, modeste travailleur soumis au dictat et préoccupation du quotidien des classes moyennes. « Le malentendu » prend tout son sens.

Peut-on se sentir coupable d’attendre tant de légèreté de la part de l’être aimé lorsque cette dernière se trouve être la définition même de nos habitudes ?

Une légèreté qui peut sonner comme une frivolité, une immaturité, alors que les responsabilités et les obligations sont indispensables pour d’autres.

L’attente et les désirs qui se créer de cette relation entre deux âmes complexes, où l’une se trouve rattrapée par la violence de ses sentiments quand l’autre semble noyée sous la violence du quotidien.

De malentendu nous glissons à l’incompréhension. La plus totale.

Jusqu’à cette fin où les non-dits signent le point final de cet amour.

Mais, en était-ce vraiment un...?

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À lire pour ceux qui veulent se plonger dans une histoire d’amour sur fond d’un Paris des années 20 !

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